Dans son discours à l’occasion du nouvel an, le président gambien, battu à l’élection présidentielle du 1er décembre dernier, Yaya Jammeh, a réitéré son rejet des résultats de l'élection et dit attendre la décision de la Cour suprême après le dépôt de son recours. Il a aussi demandé à ce qu'une nouvelle élection soit organisée pour permettre aux Gambiens de choisir librement leur futur président.
Yaya Jammeh a fustigé la position "partisane" de la CEDEAO avant de la disqualifier pour « fournir des services de médiation comme le véritable médiateur doit être neutre et impartial pour gagner la confiance des parties en conflit ».
Sur une possible option militaire pour résoudre la problématique en Gambie, Yaya Jammeh se veut clair : « Notre souveraineté ne sera pas compromise. Je tiens à préciser que nous sommes prêts à défendre ce pays contre toute agression et qu'il n'y aura pas de compromis à cet égard. Mon gouvernement Inshallah n'acceptera jamais cette confrontation à moins que nous ne soyons obligés de défendre notre souveraineté, notre indépendance et notre dignité ».