Au cours d’une réunion qui a regroupé hier, lundi 16 janvier, autour du premier ministre Yahya Ould Hademine, les présidents des deux chambres du Parlement, le président de l’UPR, les parlementaires de la majorité et certains membres du gouvernement, le président du sénat Mohcen Ould El Hadj n’était pas allé par quatre chemins. Quand on lui a demandé de prendre la parole, le président de la chambre haute du Parlement mauritanien aurait tout simplement dit qu’il ne voit pas d’utilité à son discours, lui qui préside une instance dont on prépare la dissolution, jetant ainsi un pavé dans la marre. Ould Elhadj aurait même appelé et invité ses collègues à une énième réunion pour débattre de certaines questions.
Ses propos ont, de nouveau, soulevé plusieurs interrogations, notamment celle de la convergence de vues au sein de majorité par rapport aux amendements de la Constitution, et celle plus épineuse et plus récurrente de l’approbation par les sénateurs eux mêmes de la dissolution de leur chambre.