La réunion du gouvernement avec les parlementaires qu’évoquait la presse nationale depuis la semaine dernière a finalement eu lieu hier 16 janvier à Nouakchott. Elle a regroupé autour du premier ministre Yahaya Ould hademine, les présidents des deux chambres du Parlement Mohamed Ould Boilil (Assemblée nationale) et Mohcene Ould El Hadj (Sénat), le président de l’UPR, Sidi Mohamed Ould Maham, des membres du gouvernement et des parlementaires, bien sûr.
La réunion a d’emblée été l’occasion pour informer les locataires du Parlement que les amendements de la Constitution retenus au terme du dialogue national, qui avait regroupé la majorité et une partie de l’opposition, s’effectueront par la voie d’un congrès parlementaire et non pas par référendum. Des raisons financières ont été avancées pour justifier ce choix.
Le ministre de l’Economie et des Finances n’a pas raté l’occasion pour évoquer la bonne santé économique du pays et la pertinence de la gestion rationnelle des ressources, selon ses propres termes.
Invité à prendre la parole, le président du Sénat n’était pas très prolixe. Il s’est limité à prononcer quelques mots qui laissent croire qu’au sein même de la majorité les choses ne sont pas bien arrangées. « Quelle utilité pourrait avoir le discours de celui qu’on est entrain de dissoudre sa chambre (le sénat) », aurait il lancer.
Quant au président de l’Assemblée nationale il devait exprimer la disponibilité de ses collègues députés à soutenir les décisions de la majorité.
Le président de l’UPR a rassuré l’assistance quant à la disposition de son parti et la mobilisation des ses militants pour faire passer les amendements constitutionnels, précisant que l’UPR soutient comme il l’a toujours fait les orientations tracées par le président de la République, appelant les parlementaires de la coalition de la majorité à soutenir avec force son programme économique et son projet.
A rappeler que la presse n’a pas été admise à la réunion du gouvernement et des parlementaires.