Nous venons d’apprendre de sources autorisées que le départ de l’ex-ministre des Affaires Sociales, Mme Vatma Habib, n’a rien à voir avec le projet de loi sur les violences basées sur le Genre. Elle n’a jamais refusé de la présenter devant le Parlement. Ce qui s’est passé, est qu’il est convenu au sein du gouvernement que tout projet de loi ayant des aspects pénaux, est d’office défendu par le ministre de la justice, cela quel que soit le département concerné. C’est ce qui explique que le projet de loi a été défendu par le ministre de la Justice, Me Brahim Daddah.
Selon les mêmes sources, une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale est prévue le 20 février prochain. Au cours de cette session, le projet sera adopté par le groupe de la majorité.
La loi en question ne comporterait aucune disposition contraire aux préceptes de l’Islam. Le député du parti islamiste Tawassoul, Ghoulam Ould El Hadj Cheikh aurait reconnu ce fait lors des débats restreints en commission. Le débat soulevé par la suite en plénière serait purement et simplement politique, tout comme ces manifestations pour l’exécution de Ould MKheïtir.
Cela remet en tout cas en question les informations parues dans la presse, qui avait crié haro sur Mme Vatma Habib, accusée en tant que ministre des Affaires sociales d’avoir refusé de présenter un projet de loi normalement dévolu à son département.