Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz quittera Nouakchott très tôt demain vendredi 27 janvier à destination de Brazzaville. Dans la capitale congolaise, il prendra part à un mini-sommet sur la crise libyenne qui réunira, autour du président congolais et président du comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, Denis Sassou Nguesso, plusieurs Chefs d'Etat, dont Idriss Déby Itno du Tchad, Mahamadou Issoufou du Niger, deux pays frontaliers avec la Libye, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud. Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et le commissaire Paix et Sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, seront également de la partie. Des sources diplomatiques indiquent que le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi pourrait se faire représenter à ce mini sommet sur la crise Libyenne.
L’objectif de ce mini-sommet est de trouver une porte de sortie définitive à la crise libyenne. C’est pourquoi une rencontre avec les protagonistes de la crise est prévue. Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, est attendu à Brazzaville. Mais en ce qui concerne son rival, le maréchal Khalifa Haftar, son arrivée reste à être confirmée. Même si la rencontre entre al-Sarraj et Haftar n’a pas lieu à Brazzaville, elle aura lieu plus tard, a confié ce jeudi à Jeune Afrique, un diplomate congolais.
De Brazzaville, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz se rendra au sommet de l’UA du 30 et 31 janvier à Addis-Abeba. Ce sommet sera marqué par la réintégration du royaume du Maroc dans l’organisation panafricaine. La Mauritanie votera pour le retour du voisin marocain dans le giron africain sans pour autant mettre en cause l’appartenance de la RASD à l’ensemble africain.