Interrogé hier au cours de son point de presse hebdomadaire, le ministre de la Culture et porte parole du gouvernement était évasif dans sa réponse à une question portant sur les mécanismes de la mise en application des réformes constitutionnelles dernièrement adoptées par les participants au dialogue national inclusif.
Sa réponse fut brève et n’a contenu aucune information : « … cela aura lieu par voie référendaire ou congrès parlementaire. Les deux voies sont conformes au texte et à l'esprit de la constitution ». Aucun mot sur la date ni sur le mécanisme choisi par le gouvernement, laissant croire que le sujet est encore sous embargo. Et pourtant, plusieurs informations circulent ces derniers jours faisant état de la tenue de la tenue d’un référendum populaire en avril prochain. Le Président de la République convoquerait à cette consultation populaire après un changement de la CENI et l’adoption d’un calendrier des élections municipales et législatives. Selon les mêmes sources, le référendum pourrait être organisé au cours du premier semestre de cette année.
Une session parlementaire extraordinaire pourrait être convoquée le lundi, 20 février courant pour adopter un certain nombre de lois dont une loi organique sur les amendements constitutionnels.