Quel est le secret derrière l'acharnement injuste et injustifié de la Somelec sur la sœur de l'ancien premier ministre?
Au cours d'une brève rencontre, il y a quelques jours avec un groupe de responsables de la somelec, je suis sorti avec un chapelet, non négligeable d'injustices dont ont été victimes de paisibles citoyens. Des souffrance injustifiées qui normalement n'ont pas leur raison d'être. Parmi ces histoires, l'une des plus étranges, des plus incomprehensibles et que les cadres de la somelec, qualifient de sommet de l'injustice qui plane sur ce pays.
Il s'agit de la curieuse histoire de l'ingénieure Mariem mint Boubacar, sœur de l'ancien premier ministre Sidi Mohamed ould Boubacar, qui s'est vu licenciée et son salaire suspendu avec un groupe d'autres fonctionnaires. Ceci sous le prétexte qu'elle perçoit un salaire d'une autre fonction, selon les allégations de certains ingénieurs, cadres de la société. Cet événement a déclenché immédiatement la machine super efficace des interventions de haut niveau et des relations influentes de parentés.
Ce qui a rétabli l'un des ingénieurs à son poste. Quand aux deux autres ingénieurs, il leur fut demandé d'apporter un référendaire du ministère, précisant leur situation. Des cas similaires se produisirent dans d'autres ministères.
Les fonctionnaires n'avaient devant eux que le choix de l'une des deux fonctions initiales:
Quand à Mint Boubacar, elle présenta la preuve du ministère de l'éducation et celui de la fonction publique qu'elle avait démissionné de son premier emploi de professeur, deux années avant l'interdiction par le gouvernement de la combinaison entre deux emplois. Et surtout qu'elle ne percevait pas plus d'un salaire. Elle pensait que ces preuves irréfutables allaient intercéder pour son rétablissement légitime, mais le directeur de la société persista à aller de l'avant dans son exclusion et sa suspension pure et simple.
Mint Boubacar présenta sa situation au premier ministre qui désigna une commission juridique, pour l'étude de son cas et conclut par signer un ordre, le 21 mars 2016 pour confirmer que Mint Boubacar ne percevait pas plus qu'un salaire du gouvernement Mauritanien, ce qui implique que les décisions prises en son encontre sont injustes. Le directeur de la somelec, lui rétorqua qu'il ne recevait d'ordres que du président de la république et de personne d'autre.
Ceci n'était pas la seule carte juridique. L'inspecteur de l'Etat d'alors envoya des correspondances pour les deux ministres : celui de l'économie et des finances et le ministre délégué auprès du ministre des finances en date du lundi 21 mars 2016, pour leur confirmer que Mint Boubacar ne percevait pas plus qu'un seul salaire de l'Etat mauritanien.
Ce qui fait que les mesures prises en son encontre sont infondées et injustes.
Cette lettre de l'inspecteur d'Etat n'eut pas de meilleur écho. Elle fut tout simplement jetée dans la poubelle.
Les fonctionnaires de la somelec continuent encore de se demander quel est le secret de cet acharnement injuste et injustifié contre leur collègue. Surtout qu'elle est la seule exemptée des procédures juridiques qui ont été engagées pour l'ensemble des fonctionnaires de l'Etat.
Elle a perdu son salaire de l'éducation depuis deux ans, volontairement pour se plier aux lois et a perdu celui de la somelec par entêtement d'un directeur qui s'acharne sur elle par un mystère opaque qui demeure.
Allah est le Plus grand des juges et vers Lui le retour