L'Algérien Smaïl Chergui est parvenu, de justesse, à renouveler son mandat à la tête du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine.
Le 30 janvier, les ministres des Affaires étrangères (ou leur représentant) ont procédé à huis clos à l’élection des commissaires de l’UA. À la tête du Conseil de paix et de sécurité (CPS) depuis quatre ans, l’Algérien Smaïl Chergui était candidat à sa propre succession. Après avoir éliminé ses cinq concurrents, il lui a manqué une voix pour l’emporter (il en a obtenu 35), ce qui aurait dû conduire à reporter ce vote au prochain sommet de l’UA, en juillet.
Mais la bourde d’une diplomate mauritanienne lors de l’élection du commissaire suivant (elle a voté deux fois : pour la Mauritanie, mais aussi à la place du représentant de São Tomé-et-Príncipe, alors absent) a conduit à l’annulation de l’ensemble des élections. À la reprise, après une courte pause, Chergui n’a pas laissé passer cette seconde chance, et a été réélu de justesse.