Ce dimanche 5 mars, on commémorait le 59ème anniversaire de la fondation de la ville de Nouakchott. Pour la première fois, l’événement est fêté officiellement par la Communauté Urbaine de Nouakchott, en collaboration avec la Direction des Archives Nationales. Une série d’activités, dont une exposition de photos retraçant les différentes étapes de l'évolution de la capitale du pays, des chefs d'état et de gouvernement de la Mauritanie, des noms des rues et des monnaies utilisées depuis l'ère des Almoravides à nos jours, étaient au programme de cette journée.
Un film documentaire intitulé " histoire d'une ville " relatant le choix de l'emplacement de la capitale, la pose de sa première pierre et les premières étapes de son évolution a été également projeté et commenté par le Directeur des Archives nationales. Un discours prononcé par la présidente de la CUN retraçant l’évolution urbaine et démographique de Nouakchott et le bilan de son institution et les rideaux tombent sur le 59ème anniversaire de la fondation de la capitale de la République Islamique de Mauritanie.
Outre le fait qu’elle soit sortie, il y a 59 ans des dunes de sable, Nouakchott est aujourd’hui habitée par un tiers de la population du pays auquel elle ne livre pas les services essentiels. Et la ville croupit aujourd’hui plus qu’à tout autre moment de son histoire sous les immondices de poubelles et de déchets de toutes sortes. Nouakchott résiste toujours à toutes les tentatives de sa restructuration et est l’une des rares villes du monde qui n’a pas de poumons, qui ne respire pas en l’absence d’espaces verts. A Nouakchott, il n’y a toujours pas de parcs d’attraction ni de lieux de divertissements, et à Nouakchott, comme dans la plupart des grandes villes du monde, on enregistre de plus en plus de crimes et d’actes répréhensibles.