(Tawary ) - Un bruits de bottes et des grincements de dents ont été constatés ces derniers jours après la décision du président M. Mohamed Ould Abdel Aziz d’aller tout droit au référendum populaire suite au rejet du sénat des amendements constitutionnels, a-t-on appris de sources informées.
Certains politiques s'attendaient à ce que le président annule la question des amendements constitutionnels après le vote négatif des sénateurs renchérit une source.
Au cours de l’audience qu’il a accordée, hier, vendredi 24mars, au président du parti UPR et au premier ministre, le chef de l’Etat a insisté sur le fait qu’il est temps que les divergences sont dépassées et de serrer les rangs davantage pour aller à l’avant , indiquent les sources.
De l’avis des observateurs politiques, la situation actuelle pousse le parti au pouvoir et ceux de la majorité à prendre en compte le choix du président.
Du coup, les membres du gouvernement, les acteurs du parti au pouvoir et ceux de la majorité doivent retrousser les manches de leurs chemises pour faire passer le message aux populations , a précisé un député de l’UPR, joint par notre rédaction.