Le ministre de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, M. Houssein Ould Medou, a supervisé dimanche à Nouakchott, la clôture de la réunion de haut niveau des associations africaines et arabes et de la fédération internationale des journalistes, organisée sous le haut patronage de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a expliqué que Son Excellence le Président de la République est pleinement conscient du rôle important que jouent les médias dans la consolidation de la démocratie, en fournissant aux citoyens des informations correctes et en évitant qu’ils ne soient induits en erreur, en particulier à l’heure actuelle où les médias professionnels ne sont plus les seuls à pouvoir diffuser l’information.
Il a souligné que Son Excellence a pris l’initiative de réformer le secteur de la presse et de revoir le système législatif et réglementaire du secteur en publiant la loi sur le service électronique, la loi sur les journalistes professionnels et la loi visant à restructurer le fonds de soutien aux institutions privées et à augmenter ses ressources, que le gouvernement du Premier ministre Moctar Ould Diay s’efforce de mettre en œuvre.
Cet effort a été reflété dans les rapports internationaux, la Mauritanie étant classée première dans le monde arabe et africain et 33ème au niveau mondial. C’est un effort dont la presse doit être fière, ainsi que le département de tutelle.
A leur tour, les associations africaines et arabes et la Fédération internationale des journalistes ont mis l’accent sur la protection des journalistes contre les assassinats, notamment ce qui se passe en Palestine, où des dizaines de journalistes (plus de 160 journalistes) ont été tués sur le terrain en faisant leur travail.
Ils ont dénoncé l’assassinat par l’occupation israélienne de journalistes portant leur casque et respectant les règles du travail en zone de guerre.
Ils ont souligné que face à la guerre génocidaire contre les journalistes dans la bande de Gaza, une déclaration a été publiée depuis la capitale mauritanienne Nouakchott, qu’il a été convenu d’appeler la Déclaration de Nouakchott pour la protection des journalistes palestiniens, dans laquelle ils ont exprimé leur grande colère et leur ferme condamnation de la poursuite de ces crimes par l’occupation et devant l’incapacité du monde, des États et des organisations à empêcher ces crimes.
La déclaration exige que toutes les personnes impliquées, depuis les auteurs des assassinats jusqu’à leurs commanditaires à tous les niveaux, en passant par ceux qui les couvrent et leur assurent l’impunité, rendent des comptes.
Ils ont appelé les Nations unies et tous les organismes internationaux compétents à prendre les mesures nécessaires pour instaurer un cessez-le-feu permanent, à créer un fonds de soutien aux journalistes palestiniens et à leur fournir la protection nécessaire et permanente pour leur permettre d’exercer leur noble profession.